Sexe machine
-Ohlalal! maiiiiis tu es musclé!
C'était une voix féminine. A ma gauche. J'ai eu du mal à la repérer. On était la nuit. Mais l'endroit était richement éclairé. Pour taper à l'oeil. C'est une débauche de mauvais goût, de néons roses. Chacun dans son coin vantait des sensations inédites . On promettait de vous envoyer en l'air à peut de frais, pas cher la partie de jambes en l'air. Mais pas de risque, on sait se protéger. Chacun exposait ces instruments, de travail pour eux, de plaisir pour nous. Et puis, y avait cette épaisse fumée, ces odeurs, ces flashes, ces cris de plaisirs. Se faire plaisir. Un soir.
Nous ça faisait une semaine qu'on était en vacances, on se faisait chier. Alors vendredi, on a décidé que ce soir là on s'emmerderait plus. Tant pis le prix que ça coûtera. On est jeune qu'une fois. La télé, c'est pour les vieux. Parfois, quand on est jeune, on a qu'un corps, parfois, on veut absolument s'en servir. Alors, on a décidé qu'on s'éclaterait, qu'on ferait ce qui nous exciterait le plus.
Et puis, cette voie féminine à ma gauche. A l'accent Russe.
-Montrrrrre moi ce donccc tu es cccapable!
J'étais certainement pas le premier de la soirée à avoir entendu ça. J'ai donné un coup de coude à Nathael. Je lui ai montré. Il a regardé. Il a ausculté, froidement. Il m'a regardé, il m'a dit:
-Tu te sens capable?
-Je... je crois.
Un client venait de tirer son coup. Il était allé fort, ça se voyait. Il affichait une gueule agressive. Il était fier de sa virilité. J'attendais qu'il remette son blouson.
-T'auras la force?
-Putain, ouais ça va ! Tu vas pas me prendre la tête toute la nuit! Bon, tu peux pas m'avancer? chuis complètement à sec sur ce coup là!
-Attend je regarde.
Il a ouvert son porte-monnaie. Il m'a filé ce qui restait de la monnaie. De toute façon, il voulait voir comment je me débrouillais.
-Merci.
-Fais gaffe à pas te faire mal quand même.
-Chuis pas un gamin !
Je compte. Mon corps était en ébullition. Je fais tomber de l'argent, je ramasse. Je pais.
-Rhouou, tu te sens chaud?
Ouais. J'ai enlevé mon blouson. Je me suis chauffé les mains. J'ai regardé. Nathael m'encourageait.
J'ai frappé le plus fort que j'ai pu.
-Ouééé, vas-y Don', encore, encore plus fort !!
Autour de moi, on a commencé à se demander ce qui se passait. Quelques personnes se sont approchées.
J'ai cogné. J'ai heurté. J'ai frappé encore plus fort.
-Vas y Don, tu peux le faire!
Un vigile de la sécurité a commencé à s'intriguer de cet attroupement. Il s'est approché craignant une bagarre. Il s'est arrêté, il a regardé.
J'ai foutu dans mon poing tout ce que j'ai pu.
-Tou est mon champiiiiiiion
L'aiguille a fait le tour du cadran. La sonnerie s'est activée.
-Ouais, bravo Adonis, t'as fait 3 000 points !!
Le groupe qui attendait son tour a mis les pièces dans la machine. Nath a dit:
-Bon, tu viens, il me reste des tickets, on va faire un tour d'auto-tampon.
C'était une voix féminine. A ma gauche. J'ai eu du mal à la repérer. On était la nuit. Mais l'endroit était richement éclairé. Pour taper à l'oeil. C'est une débauche de mauvais goût, de néons roses. Chacun dans son coin vantait des sensations inédites . On promettait de vous envoyer en l'air à peut de frais, pas cher la partie de jambes en l'air. Mais pas de risque, on sait se protéger. Chacun exposait ces instruments, de travail pour eux, de plaisir pour nous. Et puis, y avait cette épaisse fumée, ces odeurs, ces flashes, ces cris de plaisirs. Se faire plaisir. Un soir.
Nous ça faisait une semaine qu'on était en vacances, on se faisait chier. Alors vendredi, on a décidé que ce soir là on s'emmerderait plus. Tant pis le prix que ça coûtera. On est jeune qu'une fois. La télé, c'est pour les vieux. Parfois, quand on est jeune, on a qu'un corps, parfois, on veut absolument s'en servir. Alors, on a décidé qu'on s'éclaterait, qu'on ferait ce qui nous exciterait le plus.
Et puis, cette voie féminine à ma gauche. A l'accent Russe.
-Montrrrrre moi ce donccc tu es cccapable!
J'étais certainement pas le premier de la soirée à avoir entendu ça. J'ai donné un coup de coude à Nathael. Je lui ai montré. Il a regardé. Il a ausculté, froidement. Il m'a regardé, il m'a dit:
-Tu te sens capable?
-Je... je crois.
Un client venait de tirer son coup. Il était allé fort, ça se voyait. Il affichait une gueule agressive. Il était fier de sa virilité. J'attendais qu'il remette son blouson.
-T'auras la force?
-Putain, ouais ça va ! Tu vas pas me prendre la tête toute la nuit! Bon, tu peux pas m'avancer? chuis complètement à sec sur ce coup là!
-Attend je regarde.
Il a ouvert son porte-monnaie. Il m'a filé ce qui restait de la monnaie. De toute façon, il voulait voir comment je me débrouillais.
-Merci.
-Fais gaffe à pas te faire mal quand même.
-Chuis pas un gamin !
Je compte. Mon corps était en ébullition. Je fais tomber de l'argent, je ramasse. Je pais.
-Rhouou, tu te sens chaud?
Ouais. J'ai enlevé mon blouson. Je me suis chauffé les mains. J'ai regardé. Nathael m'encourageait.
J'ai frappé le plus fort que j'ai pu.
-Ouééé, vas-y Don', encore, encore plus fort !!
Autour de moi, on a commencé à se demander ce qui se passait. Quelques personnes se sont approchées.
J'ai cogné. J'ai heurté. J'ai frappé encore plus fort.
-Vas y Don, tu peux le faire!
Un vigile de la sécurité a commencé à s'intriguer de cet attroupement. Il s'est approché craignant une bagarre. Il s'est arrêté, il a regardé.
J'ai foutu dans mon poing tout ce que j'ai pu.
-Tou est mon champiiiiiiion
L'aiguille a fait le tour du cadran. La sonnerie s'est activée.
-Ouais, bravo Adonis, t'as fait 3 000 points !!
Le groupe qui attendait son tour a mis les pièces dans la machine. Nath a dit:
-Bon, tu viens, il me reste des tickets, on va faire un tour d'auto-tampon.